lundi 11 avril 2016

Cinéma l'Amour : Grand-môman, Rico Suave et Clint Eastwood


En ce samedi matin de congé, je regardais Ma Lady avec un désir si intense que j'avais mal à me retenir. La soirée précédente s'était terminée en extase pour les voyeurs assidus de son spectacle en ligne et moi, j'ai eu peine à m'enlever les images dans la tête pendant cette courte nuit de sommeil.

Rare journée sans la marmaille, je lui mentionnai l'idée d'aller au Cinéma l'Amour afin de vivre pour la première fois l'expérience de la section VIP. Alors que nous avions déjà testé la place il y a 3 ans, nous nous étions contentés d'aller directement dans la salle afin de profiter de la gratuité d'entrée pour les couples. C'était un jeudi soir. 


Résumé de cette expérience: mauvaise. L'insistance des hommes en manque de sensation, ayant la pendule sortie, mais plus ou moins à l'heure, et s'apprêtant à faire sortir le coucou en se la brassant comme si le mécanisme était défectueux, avait donné l'impression à Ma Lady qu'elle n'était qu'une vulgaire pièce de viande.

Section VIP 


En lui proposant la section VIP, elle me regarda en ayant l'air de me dire "tu me niaises là? C'était de la marde la première fois".  L'idée était close.  Nous allons donc faire d'autres activités, en sachant fort bien qu'une autre séance en ligne sur Cam4 était prévue vers les 17 heures. 

20h, je récidive. Surprise! Elle me dit oui! Elle mentionne vouloir aller voir, mais qu'il ne faut pas que je quitte avec l'idée qu'un premier trip candauliste réel était pour se réaliser. 

Je connais Ma Lady. 

En gros, ça voulait dire "on y va, on regarde et on repart. Ce n'est pas ce soir qu'il devrait se passer de quoi. Je le fais parce que ça te tient à coeur". 

Par contre, je connais Ma Lady. 

Je sais qu'elle est capable aussi de rester bien braquée sur sa première idée, mais aussi qu'elle peut se "revirer sur un 10 cents" en pas trop long.

On verra bien, mais je n'insisterai pas, ce n'est pas la meilleure chose à faire.  Elle s'habilla d'une façon plutôt commune, laissant présager qu'effectivement, elle n'y va pas pour s'exhiber et allumer.

C'est bon pour moi.

Voyeur profond, depuis le temps que j'avais ce fantasme, j'étais reconnaissant envers Ma Lady.

Entrée dans le cinéma


-Euhuehueue...bonjour.... y'a-t-il des couples en haut?
-Euh oui, maybe 11 couples.

(fuck!!! 11 couples, ça va être débile!!!! Je capote)

-OK, euh.... y'a-t-il encore de la place?
-Juste "a minute".... Steeeeeeeeeeve there's still place upstairs?
-....yes... yes...blablablablabla (je n'ai rien compris)
- Oui, mais y'a juste des bancs...ça va faire 35 dollars.

Alors que nous montions les marches, on entend les gens.

Personne ne semble jouir. 

On avait l'impression de se diriger vers un club social.  Ça jasait politique.

Grand-môman


Nous arrivons au palier le plus haut pour nous diriger vers la toilette.  C'est à cette hauteur que se trouvent des sections semi-privées.  En chemin nous rencontrons le volet "Y'a de l'espoir même passé 70 ans" de la section VIP du Cinéma l'Amour. 

Je crois que j'ai même vu Grand-môman. Moi qui la croyais morte, elle se faisait prendre par-derrière par Lucien.

Ou peut-être Fernand. Qui sait? La lumière est quasi inexistante et, sans les dents, ils se ressemblent tous!

Rico Suave



Après "l'arrêt toilette", nous revenons sur nos pas et descendons d'un palier.  Il n'y a pas l'air d'avoir de place. Nous voyons une femme que nous avions croisée près des toilettes, bien penchée et en train de sucer son homme. Les autres bancs sont déjà pas mal occupés et nous décidons donc de descendre au dernier palier.

À première vue, une jeune femme, peut-être 20 ans, vient de se faire prendre les fesses par un jeune homme.  Intéressant, mais la fille ne semble pas à l'aise dans la situation et semble être présente que pour fermer la gueule à son "fuck friend". 

Au loin sur le palier, une femme à moitié nue. Des places sont libres à côté d'elle et son mec et nous décidons d'y prendre place.

L'homme d'un teint basané ressemblait beaucoup à celui qui chantait la chanson Rico Suave, mais rendu dans le début 50aine. Il se faisait faire une fellation par la fille, probablement fin 20aine et maitresse, nous laissant admirer son très petit cul. Trop petit à mon goût, mais tous les goûts sont dans la nature.  Plus on les regardait, plus nous constations que notre Rico n'avait même pas l'air d'avoir de plaisir. Blasé au maximum, il regardait le film dont le ridicule ne tuait pas.

De l'autre côté, Ma Lady s'est mise à regarder le jeune homme et la fille de 20 ans.  Je commence à la sentir affectée.  Ses yeux sont ronds, brillent et ses lèvres sont mouillées.  Je sens qu'elle commence à ressentir de l'excitation. 

Clint Eastwood et les shaflouques


Alors qu'elle me fait savoir qu'elle trouve le jeune couple intéressant, une surprise que nous n’attendions pas arriva.

Un cow-boy de 75 ans et sa jument arrivèrent. Ils se placèrent entre le jeune couple et nous. 

-Ah oui, tu vas aimer ça, je vais te faire mouiller. Tu es excitée, tu aimes ça... (bla bla bla bla bla)

"Shaflouque, shaflouque, shaflouque"!

La jument s'était installée sur le dos sur le divan, les seins à l'air, la chatte aussi. L'homme, à genoux, lui insérait 2, 3, 4 doigts, peut-être même le poing complet dans la chatte de sa double moitié. Il lui empoignait les seins avec l'autre main, comme s'il voulait les disloquer, et lui parlait sans arrêt. 

D'un naturel désagréable, il sentait le besoin de parler, parler, parler pendant que le son des "shaflouque" se faisant de plus en plus insistants et bruyants. Elle n'avait pas l'air de ressentir le plaisir, ayant probablement en tête à savoir si elle avait bien programmé son VHS afin d'enregistrer "ses programmes".

Mais la vague finit par venir, sans un son de jouissance de sa part, mais avec un méga "SHAFLOUQUE".

Discussion épique


De notre côté, une discussion était entamée entre Ma Lady et l'amante de Rico.  Expliquant que c'était notre deuxième visite ensemble au Cinéma l'amour et relatant le résultat de la première visite, nous en avons tous profité pour passer des commentaires rigolos sur nos voisins de gauche. C'était rendu une vraie farce.

Alors que Rico quitte pour les toilettes, je lançai à sa compagne du moment un commentaire sur notre Cow-Boy:
-Il ressemble à un genre de Clint Eastwood...mais un Clint Eastwood des pauvres.
-Hahahahaha!... ... un qui?
-Clint Eastwood!
-C'est qui lui?
(Oh boy... bon, on va faire ça court...)
-Un acteur de film western de 85 ans genre.
-Ah ok.
-... ... ...

Ma Lady décida de prendre le relais pendant que Rico revenait sur place. Après un moment de silence, la fille mentionna qu'elle nous trouvait plutôt tranquilles. Ma Lady lui répondit.

-Ouais... ben... on est gêné.

En fait, oui, nous étions gênés, mais surtout mal à l'aise. Mal à l'aise parce que le film était d'un ridicule à tuer, le Cow-Boy était venu enlever le début d'excitation que nous avions et que Ma Lady n'en pouvait plus de respirer la fumée électrique du couple Rico.


Monte, descend, monte, descend


Nous avons donc monté d'un palier.  Après 3 minutes, Ma Lady me signifie que le Cow-Boy a quitté le palier du bas, que le couple de jeunes a été rejoindre l'autre couple.  En plus, Clint et sa double moitié se dirigent vers nous. Nous nous levons et je mentionne au Cow-Boy que nous leur laissons la place.

Nous retournons en bas, voulant prendre place juste au côté des deux couples en action. 

Ma Lady me mentionne qu'elle aimerait s'impliquer. 

Lorsque je me prépare à m'assoir, ma main se rendit vite compte que la précédente vague avait mouillé le divan.

(Calvaire!)

Heureusement, Clint revint et nous dit "Hiiiiiii Haaaaa!! C'est notre place ça..."

Nous niaisent-ils? J'aurais aimé voir Bud Spencer et Terrence Hill nous en débarrasser!

On remonte d'un palier.  On s'emmerde vraiment.  On a regardé un peu les deux couples s'échanger. Encore une fois, tout semble machinal.  Aucun désir, aucun plaisir, que des gestes sans émotion.

Les dames sucent, les hommes s'en crissent. Les hommes fouillent, les femmes patientent. Des robots, toujours sans émotion. 

Je me rappelle, la première fois que j'y avais été seul, il y a 8-9 ans, j'avais entendu les cris de jouissances des dames dans la section VIP.  Nous étions en bas de l'écran, cherchant à voir dans les ombres à quoi pouvaient ressembler ces femmes au son mélodique.

Mais pas cette fois. Ça s'appelle le Cinéma l'Amour en plus.

Moi qui pensais qu'on allait vivre de quoi d'intéressant.  Il semble que ce n'est pas pour nous ou que nous avons pogné l'exception. 

Le trip candauliste va se passer autrement. Avec du respect, du désir et dans l'intimité.

On quitte, on s'amuse enfin!


23h, le film est terminé. Les lumières allument, on nous dit que ç'est la fin. On quitte.

Rendu à la maison, un spectacle en ligne de Ma Lady et ensuite, un moment de plaisir à deux. 

Du désir, de l'amour, des cris, de l'orgasme. 

Ça fait du bien!  Oh oui!!

2 commentaires:

  1. Merci, merci ...
    C'est rafraichissant, vraiment, et nous vivons des choses similaires (d'ou mon interet pour vos commentaires), notament moi pour ma conjointe, (a notre rythme), ce qui est rafraichissant c'est de croiser des gens qui sont aussi a explorer pas juste pour le sexe-sexe-mecanique,
    C'est interessant de voir que la situation a evoluee depuis votre intervention sur candaulisme.com, ... j'ai essaye de vous y ecrire pour partager les experiences, mais l'email n'est plsu valide il me semble :(, (j'y suis encore)
    au plaisir,

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    1. Ouh là, je n'avais jamais été lire les commentaires. Merci pour les commentaires. Mon adresse est lhommeimparfait@gmail.com

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